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'The Unlimited Power of Beauty' ou pourquoi la nouvelle campagne de Sephora France a tout bon !

  • Photo du rédacteur: Laurie Planes
    Laurie Planes
  • 22 avr. 2020
  • 3 min de lecture

Allez. Un peu de good mood, que diable !

Confinement, jour je sais plus combien. J'ai totalement abandonné l'idée de les compter parce que sinon ça me déprime.

Il y a quelques temps avant qu'on se retrouve toutes et tous cloitré(e)s chez nous, Sephora a dévoilé une toute nouvelle image de marque, un nouveau parti-pris publicitaire et je tenais à en parler ici, en toute simplicité.

Pour commencer, je vous invite à regarder le spot en entier.





La beauté. Quel mot, mais quel mot ! Un mot qui veut tout dire, et rien à la fois. Pour certains, c'est un concept philosophique, pour d'autres une rubrique médiatique et pour encore d'autres, un critère de jugement. Et pourtant, c'est un mot qui nous accompagne tout au long de notre vie. Il nous rend heureux ou il nous rend triste mais une chose est sûre, il fait pleinement partie de l'image que nous avons des autres, mais aussi et surtout, de l'image que nous avons de nous-même.

"Qui décide si je suis belle ou pas ?" La question est posée, elle est là, sur la table. Et c'est Sephora qui la hurle. C'est une très bonne interrogation, que toutes les femmes se sont posées au moins une fois dans leur vie. Qu'est-ce qui définit la beauté ? Qu'est-ce qui fait que nous nous sentons belles, ou à l'inverse, laides ? Eh bien, je dirais que ça dépend de nombreux éléments à prendre en compte mais s'il y en a un qui a un impact considérable sur ce que nous pensons de nous-même, c'est bien le regard du sexe opposé ou des autres en général.

C'est lui qui, dès notre plus tendre enfance, nous conditionne à ce que nous pouvons penser de nous-mêmes. Fillettes, adolescentes, femmes... Les mots tranchants qu'ils soient positifs ou négatifs résonnent dans nos têtes jusqu'à les formater. Les complexes, ce sont les autres qui les créent. Si jamais personne n'avait mis le doigt sur un défaut, que dis-je, un détail physique de votre apparence, pensez-vous sincèrement que vous l'auriez remarqué ? À quel point le regard des autres impacte votre vision de vous-mêmes et à quel point celui du sexe opposé peut vous construire, ou vous détruire ?

C'est un élément qui n'avait jusqu'alors jamais été évoqué dans les campagnes publicitaires du monde de la beauté. Pour qui nous faisons nous belles ? À qui cherchons-nous à plaire ?

Ce serait mentir de répondre que c'est à nous. Déjà parce qu'il faudra des années à certaines personnes pour tenter de s'accepter telles qu'elles sont et développer l'amour qu'elles doivent se porter à elles-mêmes mais aussi parce que nous sommes conditionnées à donner pour définition à l'amour, le fait qu'une autre personne nous dirige un sentiment.

Alors que le véritable enjeu se joue en nous. C'est "me, myself and I", de notre naissance et jusqu'à notre mort, avec toutes les étapes qui se trouvent entre ces deux évènements.

Et pour la première fois, grâce à Sephora, il n'est pas question de produits prêts à changer ce que nous sommes pour nous donner une image différente et plus supportable de nous-même dans un miroir... Il est question de créer une définition de la beauté, unique et personnelle, celle qui nous fera nous sentir puissante et heureuse, dans notre taille de pantalon, avec nos particularités physiques qui refusent d'entrer dans les critères imposés depuis trop d'années par la société, et surtout avec nos propres règles.

Et la pure publicité pour vendre des produits devint, en 2020, un concept universel qui nous pousse à nous percevoir autrement que comme une consommatrice livrée à une course effrenée pour entrer dans les rangs.

Parce que le rang, c'est nous désormais qui le créons, à notre image.


Laurie P.



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