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London Calling : à la rencontre de Sofia Tilbury

  • Photo du rédacteur: Laurie Planes
    Laurie Planes
  • 19 avr. 2020
  • 5 min de lecture

Throwback, parce qu'en cette période de confinement, ça fait du bien de repenser aux moments où on vagabondait sur le terrain.

En Février dernier, à l'occasion de la fashion week de Londres, j'ai eu l'immense chance de partir à la rencontre de Sofia Tilbury, le presque visage officiel de la marque Charlotte Tilbury. Retour sur deux jours sacrément appréciables !


09H05, GARE DU NORD, PARÉE AU DÉMARRAGE


C'était le 17 février dernier. Oui, j'ai mis un peu de temps à rédiger cet article. Déjà parce que je l'imaginais avec les vidéos publiées et intégrées à l'intérieur, ensuite parce que le blog n'existait pas vraiment à ce moment et pour finir, parce que je n'ai pas eu le temps. C'est probablement les nombreuses excuses silencieuses qui se cachent derrière le terme "Throwback" de mon intro.

So, j'ai donc eu l'opportunité d'aller passer deux jours complets dans la capitale anglaise afin d'y rencontrer Sofia Tilbury, aka la nièce de Charlotte Tilbury, la fondatrice de la marque éponyme et tout ça, pendant la fashion week.

Dealé sur la table, un accès backstage pour le show Olivia Rubin où la jolie blonde manoeuvrait côté beauty look et un tournage en deux temps dans un des magnifiques boudoirs de la marque. Deux jours oui, le temps de s'ennuyer ? Nope.

Ce que je retiendrais, step by step, de ce séjour express, c'est probablement le fait que Londres sait charmer. Les deux premières fois où j'y suis allée, je n'ai pas du tout adhérer à cette ville : je la trouvais grise, morne et coincée. Tout le contraire de moi, quoi.

Mais plus j'y retourne, et plus je lui trouve un petit quelque chose. Ou peut-être est-ce moi qui change ? On ne le saura jamais. Toujours est-il que lorsque je suis arrivée dans la capitale britannique accompagnée de l'un de mes acolytes RP pref', j'étais ravie. Déjà parce que le programme a merveilleusement commencé avec une chambre bien trop cute et vintage dans un hôtel particulier sur Dean Street. Y'avait une baignoire dans la chambre, vous vous rendez compte ? Une BAIGNOIRE !

Si tu n'es pas parisien(ne), tu ne pourras pas comprendre mon extase momentané. Bref, après avoir déposé mes affaires et découvrir le joli petit sac cadeau plein de produits Charlotte Tilbury, c'est parti pour la pause dej' où je me suis faite baptisée du Shake Shack et de sa frite accordéon. Miam. On ne perd pas le nord par ici.

Puis, telle une véritable starlette, que je ne suis absolument pas, je suis passée entre les mains d'un make-up artist opérant dans le boudoir tout près de Covent Garden.





LE BOUDOIR DE CHARLOTTE


Le concept est simple et toutes les clientes peuvent profiter de cette prestation (payante) : elles n'ont qu'à choisir le beauty look qui leur fait envie et les MUA opèrent en musique sur leur visage. La presta' est sympa, ambiancée et nous fait nous sentir canon.

J'ai choisi un look très naturel et proche de la nouvelle collection Pillow Talk, des rosées et des bronzes... Bref, quelque chose qui me ressemble bien qu'il soit considéré par la marque comme le maquillage proposé le plus soft.



BACKSTAGE + DÉFILÉ OLIVIA RUBIN


Par la suite, nous nous sommes rendus au défilé d'Olivia Rubin, où Sofia Tilbury, la nièce de Charlotte Tilbury herself, était la chef de cabine make-up. Le ou la chef de cabine, c'est la personne grand manitou qui gère la partie coiffure ou la partie maquillage, du beauty look à la parfaite conception, de A à Z. Il ou elle s'occupe donc de la bonne réalisation de son sujet et épaule les équipes make-up pour s'approcher au mieux de ce qu'a commandé le designer.


Le thème du défilé, c'était les années 80 et moi, j'ai clairement adoré. La musique, les tenues et même le make-up et le brushing, respectivement ultra-coloré et vintage haut en volume. Ambiance sympathique, sans trop de pression. Ce qu'on aime le plus en période de fashion week quoi !



MIAM CHEZ SKETCH


Après plusieurs activités dans la même journée et un petit break de lèche-vitrine vers Piccadilly, nous sommes allées dîner dans l'un des it-spots les plus prisés de Londres, notamment par sa décoration au salon rose et aux toilettes fleuris et si particulières, imaginées par India Mahdavi : le restaurant Sketch.



Le lieu est très beau, très intimiste mais en toute franchise, j'ai déjà mangé mieux ailleurs. J'ai craqué pour des grosses crevettes, l'un de mes mets favoris. Bon, après, ne soyons pas trop dures, l'Angleterre n'a jamais été réputée pour avoir une incroyable cuisine. Mais je m'attendais un tantinet à mieux. Et ce n'est que mon avis.

Après 3 heures attablée, on retourne à l'hôtel où je me motive à prendre un bain à minuit dans mon incroyable baignoire puis... me jette dans mon lit où nous aurions pu rentrer à 5 pour un très gros dodo.





3,2,1... ON TOURNE


Le réveil a été terrible. Je n'ai jamais compris pourquoi les lits d'hôtel vous prennent en otage comme ça le matin. Ça devrait être carrément interdit de la torture pareille.

Petit déjeuner express et triple dose de Starbucks pour tenter d'avoir les yeux bien ouverts pour retrouver Sofia Tilbury et toute son équipe pour notre tournage 2-en-1 : un tutoriel make-up pour le site et les réseaux sociaux du ELLE, et une vidéo spécial "Beauty Tips" pour le BeautyGang.


Après installation et préparation : ça tourne dans la meilleure ambiance et de façon ultra concentrée. Je vous passe les détails de post-prod et voici les deux résultats !



ALLEZ HOP, SHOPPING ET ON RENTRE


Un petit 9h-12h de tournage et on file pour aller se remplir la panse dans le centre de Londres, où nous n'étions pas durant le tournage. La dalle, on s'est rués sur un restaurant italien sans aucune prétention mais qui était super bon. Jolie décoration, espace lumineux et service au top, sans compter mes pâtes aux fruits de mer (oui ok, j'en raffole) qui étaient très bonnes.

Est-il réellement censé d'aller à Londres sans faire un tour au Primark présent sur Oxford Street ? Je ne crois pas. Petit tour oblige et après quelques achats qui n'étaient absolument pas nécessaires, nous voilà de retour à Saint Pancras, direction Paris.


Un séjour express de deux jours qui fait toujours du bien cependant. Quand on est journalistes, on aime le terrain : cela nous change du travail traditionnel appelé "Desk" et surtout quand on a des opportunités et des exclusivités de la sorte qui apportent un petit côté excitant à leur réalisation.

C'est donc toute fière que je suis d'avoir eu cette chance.

Je vous passe les détails sur l'incroyable stock de produits de la marque que j'ai eu l'occasion de découvrir et de ramener chez moi. Je recommande fortement !


Laurie P.

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